Raymonde
Verney
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La diététique
(nouveau) Ai-je
le souvenir d’une table avenante ?
Certes mon repas frustrant aux attraits incisifs Vainc mon appétence insatiable et…volatile Feu mon désir dans un réduit ses braises attise J’enfourche une salade poivrée au goût édulcoré Le blanc de poulet reliquat de carême Tremblant, signe son acte de contrition La diététique taciturne me somme de manger Je songe aux mets d’antan, la salade revêche M’arrache des soupirs d’abstinence Diète salvatrice qui calque ma faim Sur mon visage où la pâleur sied à l’ange J’abdique sans rémission je réfute l’inanition Dans le royaume des sucreries je suis dolente Essayons ce baba, ces chocolats délicats, ma ligne Oublieuse aborde son destin pantagruélique ©
Raymonde Verney
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Vieillesse
(nouveau) Lorsque
les aubes auront blanchi mes tempes
Argenté ma coiffe sous l’auvent du temps Sauras –tu retrouver le dépit des mots tendres ? Ensevelis sous une poussière aride et philtrée Lorsque les rides sillonneront mon visage usé Et que ma taille alourdie courbera sa mise Sauras-tu m’aimer dans les phases d’antan Oublier ce corps flétri dépité par son âge ? Lorsque le miroir aura changé de fond, lassé Que mon image approuvera la caresse d’un cilice Sauras-tu pardonner mon aride déchéance ? Flatter ma réticence cueillir une rose sans ambages ? Te plaire je désirerais, fâcher les ans taciturnes D’un amour vieilli souffler les tièdes cendres Quêter un baiser déposé sans aucun méandre Que nos instants derniers soient fols et fugaces ©
Raymonde Verney
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Les arbres déguisés
(nouveau) Perdus
dans une aura de feuilles rousses
Les arbres s’inquiètent des prémices de l’automne Comment ! Dirent d’aucuns, l’été a pavoisé Les aubes se délassaient, les nuits se dévêtaient Déjà l’air s’est affadi de parfums lourds annonciateurs De pluies régicides, de vent perfide, masque menteur Savourez, mes frères, ces instants sensoriels où l’âme Se mue en plainte muette repliée dans une attente Les arbres s’habillent, mordorés et inquiets Craignons les précoces givres matinales Les branches déploient leur univers abyssal Les couleurs se perdent dans une intrigue fatale Les feuilles dissuadent leur inconstance Au gré de leur humeur, elles tourbillonnent Saturées de liberté enivrées de libertinage Elles s’abandonnent au bras volage du vent ©
Raymonde Verney
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D’automne
Se
flétrissent mes
pas sur des feuilles fuguées
Soir d’un été qui brade ses états Opuscule livresque où transite l‘ambre dorée L’automne détermine ses couleurs d’un air fat S’interpellent l’absence et le futur, évasive pensée Fugitive créance accordée à une saison permissive Les arbres se distinguent et abrogent leur nudité Sévères et centenaires comment osent-ils donc s’exhiber ? Scrute la lune le miroir des songeuses nuées Elle revêt la terre d’un mystère pourpre orangé Palette rugissante ravissement des ombres sidérées L’air se ride d’effluves naissants et dentelés S’égare ma vision des automnes pluvieux Douceur d’une faction de temps où s’épousent les fleurs Nature ambivalente qui habille de velours le fantôme du printemps Saison apostrophe, je me perds sur tes feuilles froissées ©
Raymonde Verney
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L’étang
des oublis
Au fil d’une eau
stagnante j’ai vu flotter des souvenirs
Econduits et hagards, l’un d’eux accrocha mon regard Dans cette eau verte silencieuse vivent des hommes poissons Leur visage est oblong et leur corps est couvert d’écailles Au fil d’une eau stagnante j’ai perçu des voix d’anges Revenez demain minuit aura frôlé les ondes de sa main Me proposa le souvenir, les roseaux déploieront leur amertume La lune médisante, épiera postée derrière SATURNE Au fil d’une eau stagnante j’ai vu des hommes poissons Minuit s’ébroua mes pas me portèrent céans vers mon souvenir L’étang s’inonda d’une lumière fluorescente L’eau se fit limpide sa main humide vers elle m’attira Au fil d’une eau stagnante j’ai dansé au bal des souvenirs Les hommes poissons me virent un sourire flottait sur leurs lèvres fanées L’un deux me fit valser sur des notes suintantes Revenez à la cinquième saison celle qui peint les années mortes © Raymonde
Verney
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Halloween La forêt dans un silence
dépeuplé
Entend des bruits diserts, la nuit décline son identité Je suis la cellule des ombres, l’étuve des sorcières Près de l’arbre des songes HALLOWEEN établira son antre Minuit trapu apparut au bras d’une lune irascible Il éveilla l’attente qui somnolait près d’un pin pensif HALLOWEEN présentera ses respects au grand LCIFER Permissif et fêtard le mentor attisera le feu de l’univers Bruissement sensoriel, apparut une barque translucide Mille et une sorcières vers l’arbre des songes s’égayèrent On se congratulait : ma chère MEPHISTA votre tenue est d’enfer Ce chapeau label de scorpion s’est inspiré des fourches caudines HALLOWEEN Signa le pacte du néant les sorcières se dispersèrent Vers les demeures murées dans une attente épique Cette nuit verra les aubes travesties en crépuscules Les matins fugaces parodier les après-midis somnolents © Raymonde Verney
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Nuit D’Halloween (poésie enfantine) La
nuit se peuplait
d’étoiles ravissantes
Le ciel semblait réticent à cette fête magique Il n’aimait pas halloween, pourquoi demandèrent les sorcières ? Car trois nuits durant il serait oublié dans le grenier du ciel HALLOWEEN s’avançait dans une robe verte orangée Cette sorcière millénaire quittait ses quartiers d’hiver Lorsque retentissait la cloche de l’univers Le grand rassemblement des sorcières avait sonné Le lieu du rendez-vous sera la forêt des spectres Ainsi nommé parce que des fantômes habitaient De petites maisons disséminées dans le feuillage des arbres Des arbres qui parlaient et dansaient au clair de lune Nos sorcières furent à l’heure, les fantômes écoutaient ravis Les chants anciens transmis par la mémoire d’HALLOWEEN Sur le palier des ténèbres des torches éclairaient la scène On fêta sans discontinuer on se sépara à la venue de l’aube échevelée ©
Raymonde Verney
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![]() L’Ecole Des Ecrivains On les nomme les enfants des nuages Car ils sont nés sur le versant des aubes pâles Leur âge incarne l’irréel, le silence des anges Parole de lutins qui effeuille les larmes Désinvoltes conteurs aux accents fluets Intrigues où les fées hébergent les sorcières Evasifs les songes ébauchent des contrées magiques Là où le temps indifférent récuse hier Les ombres pâlissent et les voix sont des mirages Enfants aux yeux scellés, devins des pages blanches Vos rêves traduisent les silence d’éternité Sur vos fronts purs s’attardent des doigts d’anges On les nomme les enfants des nuages Ces petits narrateurs envahissent l’écriture incrédule Leurs mots habillent des poupées, de curieux personnages Le futur à leur porte frappera, l’encre habillera leur plume © Raymonde Verney ![]()
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Cyrilla D’une
ombre bleutée le vent
s’était voilé
Au passage d’une nymphe nommée CYRILLA Dans une ère d’oubli les siècles se sont cabrés Usés en leur clémence par des âges lassés La nymphe CYRILLA paraissait, vêtue d’une aube mousseuse Une ondée lumineuse gravait ses pas dans le sentier dissident Sa chevelure d’or pâli ceignait sa taille déliée Et sa beauté effleurait les bois, en elfes déguisés La nymphe sise près d’une roche escarpée aperçut la source RHEA RHEA prenait l’apparence d’une fée à certaines heures du jour Si elle transgressait les ordres du dieu NEBOR, maître de la forêt Sa source se tarirait et elle se verrait condamnée à errer sur la roche glaciaire CYRILLA s’installa auprès de la fée, le ciel leur présenta le livre des fuites La page grise fit comprendre les maux qui défieraient cette contrée mythique, Des pans de glace se détacheraient de la montagne givrée Et des hommes arbres envahiraient la forêt effarée <<vite partons>> Epilogue : RHEA et CYRILLA traversèrent les océans on perdit leur trace mais on chuchote que le vent les accompagna jusqu’aux contrées de sable et de soleil, là où le jour refuse l’accès à la nuit et où NEMESIS vit en solitaire ©
Raymonde Verney
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Gwendael
Dans les replis
d’un
intervalle GWENDAEL s’est réfugiée
Poursuivie par le comte ERWIN son château de verre elle délaissa GWENDAEL est la châtelaine des contrées lumineuses au nom PALLEA Royaume des falaises gelées par le souffle du vent ACORA Gwendael un jour consulta l’oracle du lac gelé Dis moi, pythie mes songes sont-ils mensongers ? une larme coula des yeux du lac Non ! tes rêves visionnent un danger, un comte au nom d’ERWIN démon régénéré Violera les droits ancestraux des falaises gelées, tu fuiras la mise à sac La prophétie s’accomplit la nuit des ténèbres somnolentes Le ciel las s’était assoupi et sa vigilance démentie Le comte maudit envahit PALLEA trahie par MORPHEE Gwendael fut sauvée par une nuée ardente Le temps la protége à présent dans son palais « LES SECONDES VOILEES » Elle chante, et sa voix trouble la conscience des étoiles Nous nous devons de secourir cette châtelaine aux yeux opales Un conciliabule se tint on chuchote que la lune ouvrit son portail sacré A suivre…. ©
Raymonde
Verney
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Gwendael (suite) Une
nuit, une
étoile au nom d’ELINOR pénétra les
falaises gelées
Elle avait pris la forme d’un pigeon blanc Elle entra dans le château de verres halluciné Le comte ERWIN oyait des chants de troubadours par les âges transités ELINOR entendit les pleurs du château de verres « ORPHEE nous a trahis GWENDAEL la châtelaine de PALLEA vit dans les nuées obscurcies » Notre étoile implora la lune de faire appel aux revenants La dame fatale rallia l’armée des fantômes en VESTONIE La VESTONIE est une région peuplée de fantômes où la vie a ses rites suivis Le jour proposa son aide et l’armée se mit en route vers PALLEA Il fallait voir ces fantômes armés suivis des étoiles espiègles Le jour, chef d’un bataillon composé des heures arpège Des minutes bousculées et des secondes au regard beta Le château de verres fut éveillé aux cris « le glas sonnera trois fois » Les portes furent descellées par des lumières facétieuses L’armée des revenants (ainsi nommée) surprit ERWIN dans ses draps de soie Les falaises gelées firent un accueil astronomique à la princesse lumineuse Fin
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Raymonde Verney
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![]() Les Anges Guerriers D’un
crépuscule flagorneur
se sont lassés
Le pied léger ils rejoignirent l’armée des revenants Qui s’en allait guerroyer sur les montagnes gelées Nos anges ont revêtu une tunique de soie brodée d’argent Les montagnes gelées apparurent ceintes d’un brouillard fiévreux L’armée des revenants avançait terrifiante et silencieuse Il fallait terrasser le monstre, l’orque à l’œil terreux Cet orque se nommait RUAL il était issu de la matrice de la terre Le brouillard se fit plus dense, la lune signa d’une encre noire Et sa plume se répandit dans les nuées incertaines Nos anges guerriers surprirent l’orque dans un sommeil fêtard Il avait bu et sa raison précaire s’évaporait dans son haleine Horrible d’aspect, l’œil unique sur un front incurvé Couvert de poils ! l’armée des revenants maîtrisa la brute récalcitrante RUAL fut enchaîné à la montagne gelée pour les dix lunes suivantes La punition fut levée par une fée éclaboussée de ses pleurs ©
Raymonde Verney
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La Lubellule Et L’Abeille
Vous ai-je conté l’histoire de la libellule et de l’abeille ? Réparons cet oubli Dans un été torride une libellule prenait ses aises Elle s’égayait dans une nature translucide Ne songeant qu’à s’amuser car l’été lui seyait à merveille Une abeille observait ce manège d’un œil mauvais Cette paresseuse se moque des ouvrières laborieuses Elle en réfèrera à la doyenne des abeilles :la reine mère Ma fille lui répondit la dame sage accepte cette erreur de la nature Nous ne sommes pas tous égaux La libellule a une vie fugitive toi un jour tu règneras L’abeille bonne fille ne se fâcha plus contre la libellule Pourtant à l’orée du soir les ragots allaient bon train Savez vous disait le bouleau à un chêne fripé que dans la forêt des vertes Saisons deux amoureux se rencontrent « en cachette » ? La fée LUCIOLE abrite leur rencontre dans la cabane hantée Le bruit se répandit dans une nature assoiffée de nouvelles L’abeille décida de se déguiser en fleurs Une nuit où la lune oublieuse de ses serments se coiffait et se parait Afin de séduire le ciel, métamorphosée en fleur notre petite curieuse se Planta (le mot est juste) à côté de la cabane hantée ! Elle attendit longtemps Soudain ! La porte grinça…le bourdon et la libellule volèrent se serrant l’un contre l’autre L’abeille en était retournée et stupéfaite elle se précipita à la ruche puis conta sa découverte à la reine mère La sage vieille dame convoqua les deux amoureux et leur demanda de régulariser leur situation Ainsi fut fait :la forêt des quatre saisons célébra les noces La fée LUCIOLE offrit aux jeunes mariés une baguette magique ©
Raymonde
Verney
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Les
Brodeuses
Une main silencieuse aligne les points, croix d’un fragile tourment Perfection itinérante qui se faufile sur l’ombre d’un tissu Mystérieuse alchimie qui d’un art décline l’absolu Dans un décor ouaté les brodeuses ravissent le temps Assemblage de figurines, leurs doigts tissent la lumière L’étoffe se prête au jeu d’une aiguille solitaire Qui appréhende les dessins sinueux édités par une sphère sidérale Vision d’un avenir aux contours brodés, dérive pastorale Le regard habile ristourne d’une faute détournée Au plus que parfait se créent les visions mythiques Univers de couleurs où une fée venue d’un songe allégorique Sème des pétales roses dont les paysages sont déterminés L’aiguille fléchit le pas, l’étoffe en reste médusée Il faut ourler la trame d’un décor éphémère Des mains brodeuses, se distille le savoir de naguère Epigraphes où le fil réalise des peintures rêvées ©
Raymonde
Verney
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Plaine Hivernale Horizon
embrumés
d’où s’enfuit un quatuor dépenaillé
Les ombres fragiles se terrent dans les replis des instants figés Momies dont la mémoire saturnale abrite la loi des ancêtres Il me souvient d’un hiver caduc où la neige filait les fenêtres D’un écheveau surgi de l’invisible, image reproduite D’un hiver moiré aux fissures givrées Il me souvient reprit l’ombre des feux de la cheminées Et de cette fumée qui, libertine entreprenait le bois Les aubes timorées hantaient les prés occultant leur inconduite Les arbres affaissés effeuillaient les bois De leurs doigts noueux ils inscrivaient le nom EERON EERON divinité sans âge maître des flammes Il me souvient ,reprit une ombre ,des chants dorés Portés Sur un char aux notes ailées Partition d’un hiver à la cadence épuisée Les ombres se turent afin d’écouter la sonate du passé ©
Raymonde Verney
![]() Ange Déchu Remontent mes angoisses à la
surface du temps
je songe à autrefois, mes peurs lâchez moi! mes faiblesses! vos larmes je les entends! et ce linceul !non!ce n'est pas elle! m'envahisse le désarroi Jadis, recoin des ombres MARIA me contait des légendes fatiguées mon âge s'en impressionna,mon esprit s'éveilla promptement sa patience tissa un rempart pour l'enfant sans amour, moi je l'aimais le destin surgit ,installa sa morgue impudemment Grand maman j'ai survécu touchant ton ombre mes doigts crispés sur mes demains, je t'adorais les souvenirs se démantèlent, crachin d'octobre ronde des lutins, des fées aimables et ondoyantes, des sorcières hallucinées MARIA cette blessure dis moi?douleur de ta tombe je la déposerais sur ton nom, épine dont les roses ont tué l'enfant toi si fervente prie pour ta petite païenne humblement et retentissent les psaumes néfastes du mois d'octobre
Farouche ,
le passé pose sur elle une ride éphémère La
maison des mystères esquisse l’éternel Les
aubes effrontées se déguisent en fées outrant la
journée La
maison des mystères aborde son centenaire © Raymonde
Verney ![]()
Ce
livre je l’ai aimé sans esclandre
Obscure paroles que j’ai lues sans les entendre Les mots, si compliqués, m’aspiraient, fait étrange Suis-je assez sotte ! il s’avéra que le titre dérangeait Ce
livre je l’ai aimé imprudemment Ce
livre je l’ai aimé absolument Mon
livre ! j’aurais prouvé mon inaltérable
fidélité
© Raymonde Verney
Elles chantent, dansent dans une montagne nébuleuseReines, païennes impudiques, MENADES , qui vénèrent l’orgieDes mains se tendent, des âmes perverses prient BACCHUS, leur dieuPrêtresses sans nom elles bénissent les maudits et récusentLa
piété, la chasteté ;elles rient, extase ou
folie ? Entraînées
par BACCHUS, cortège flamboyant Amoureuse
d’un dieu ivre de puissance et de vin
© Raymonde Verney |
Sur ton anniversaire s’est
attardée la page des années
Envol déterminé vers une aube de félicité Quarante ans et la jeunesse t’offre une fleur délicate Une rose bleue à la fragrance fugace Cette rose bleue tu la conserveras telle une allégorie Tes espoirs se traduiront en perles de rosée Une pensée vaporeuse dont les gouttes blasent l’envie Et dans le creux de ta main s’irisera la vie PASCALE, ton sourire est un épisode lumineux Où ta bonté translate les émotions Cette journée se vêtira de satin, de pourpre, de soie Et te déclamera des vers gravés sur une boule de feu Sur ton anniversaire des vers se seront envolés Une poésie aura trempé sa plume dans l’encre sympathique Les mots, fidèles, auront tracé le portrait atypique D’une dame dont le rire détient les clés de l’éternité ©
Raymonde
Verney
Le
soir vint me porter une missive Eblouie
par une lumière distillée en apnée Me
virent valser au son d’un tango Le
bal des envieux marqua ma destinée
©
Raymonde
Verney
Exaltées
par un songe, elle décoiffent le printemps Les
fées de CHANTELUNE ont affolé le vent Les
fées de CHANTELUNE escaladent la porte du printemps Les
fées de CHANTELUNE récitent des vers aux passants
© Raymonde
Verney
Les Enfants De La Lune
Deux
enfants par la main se tiennent décidés Deux
enfants font rougir la vie Deux
enfants façonnent des bruits |
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Athéna La Source Magique
Au
pied d’une montagne nommée IOBE coule une source Epilogue :on
raconte que l’amitié de la source, du vent et du petit nain
© Raymonde Verney |